Les lagopèdes

Sorte de grosse perdrix dodue dont la taille est de 35 à 40 cms, le lagopède appartient à l'ordre des galliformes et à la famille des tétraonidés, qui comprend aussi les tétras et les gelinottes.
Les lagopèdes changent de plumages 3 fois au cours de l'année pour s'adapter au terrain, selon les saisons :
En hiver, leur plumage est d'un blanc pur excepté la queue qui est noire toute l'année. Les pattes sont fortement plumés et font office de raquettes, ce qui facilite leurs déplacements dans la neige molle.
En été, leur plumage se teinte de gris-brun moucheté et blanc, s'inspirant des roches qui l'entourent. En été, la femelle est plus rousse que le mâle.
En automne, leur plumage se grise un peu plus.

Le mâle porte sur la tête une strie noire qui part du bec jusqu'à l'œil et une caroncule rouge qui surmonte l'iris.
Les yeux situés de chaque côté de la tête lui offrent un large champ de vision. Le lagopède est capable de marcher et de courir. Son vol est court et rapide.


Le lagopède est parfaitement adapté au milieu montagnard. Il possède un système digestif qui lui permet de digérer la cellulose et un jabot qui lui sert à stocker et à réchauffer lentement la nourriture lorsque la température est basse. Totalement végétarien, sa nourriture se compose en hiver d'aiguilles de conifères, de rameaux, et le reste du temps de jeunes pousses, de graminées, de feuilles, de fruits et de bourgeons.

Pour nicher, la femelle creuse une sorte de cuvette à l'abri d'un rocher. Vers la mi-juin, elle pond entre cinq et neuf oeufs qu'elle couve ensuite pendant vingt quatre jours. Les oeufs sont brun-roux et les poussins naissent en même temps. Quelques heures après l'éclosion, les petits sont déjà capables de quitter leurs parents et savent se cacher dès qu'un danger apparaît. Au bout de dix jours, ils commencent à voler.

Le lagopède a trois principaux prédateurs : l'aigle, l'hermine et le renard. Afin de se protéger, il est capable de rester parfaitement immobile lorsqu'un danger se présente. Il reste gîté jusqu'à la dernière minute, se décidant rarement à s'envoler.

Quelques photos de lagopèdes

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Le photographier : la difficulté est de le localiser car son plumage le rend invisible.
Il faudra ensuite être particulièrement discret et respecter la distance de sécurité qu'il imposera.
Cet oiseau alpin devient de plus en plus rare, il est bon de ne pas le déranger...

Un reflex numérique plein format équipé d'un téléobjectif de 400 mm minimum peu convenir, mais une plus longue focale permettra de ne pas tenter de s'approcher trop près au risque de le voir s'envoler.
Les photos des galeries ont été prises avec un objectif de 320 mm à une distance de 20 mètres environ, et ont été recadrées. Ces lagopèdes ont été observés dans le parc National de la Vanoise en juillet 2005 et dans le parc National du Mercantour en juillet 2006.



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